Ni plov ni laghman à l’ardoise de Mazali, malgré le blaze signifiant délicieux en ouzbèke… Dans leur repaire sis en quasi désert culinaire, Matthieu Révol (ex-Le Sergent Recruteur) aux fourneaux et l’ancienne journaliste Claire Nicot en salle bichonnent les appétits d’ogres comme de moineaux. À l’une des tables bistrotières ce soir-là : terrine de cochon aux noisettes dans les règles du lard, escortée de coppa ; tartare de gambas au sésame noir flanqué d’une bisque chaude au lait de coco ; alléchante hampe de bœuf marinée au poivre, pommes grenailles et pleurotes ; poulpe snacké et riz noir secoué par une sauce curry/coco/épinards ; pour finir avec le dernier chou du service, craquant avec son craquelin, sa crème pêche-nectarine et sa belle boule de sorbet framboise. Le tout en formule adaptée aux petites ou grandes faims, et même celles entre les deux. // Maria Hamonic
POUR LA SOIF ? Une toute petite carte sous bannière bleu-blanc-rouge : syrah de Gaillac par le Domaine de Brousse (7 € le verre), rosé corse des Vignerons d’Aghione (24 € la bouteille)… Sinon, le café torréfié par les voisins de TARMAC s’acoquine d’une boule de glace vanille pour finir en affogato (6 €).
LES PRIX : entrées 10-14 €, petits plats 12-16 €, grands plats 23-30 €, desserts 10-13 €.
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