« Ha-Ha ! » Ou Niko-Niko dans la langue de Murakami, nippo-cantoche qui ne badine pas avec les bentos, emboîtés ici par le duo Fumi Congan et Nicolas Gauthier : elle, descendante des premiers proprios d’Ajiyoshi et designer graphique, à la DA et au comptoir ; lui, ancien régisseur ciné passé des plateaux aux fourneaux. Sur les étagères métalliques de ce mess très épuré (murs immaculés, mobilier tubulaire, comptoir en plastique injecté) défilent les basiques de l’enfance de Fumi, sauce Bull-Dog et mayo Kewpie compris, mais aussi du vrac qui claque – riz japonais, américain et italien, mirin, panko… Dans notre bento ce midi-là, après un extra inarizushi (du riz vinaigré avec carotte et shitakés emballé dans une poche de tofu frit) : trois brochettes de poulet yakitori bien sirupeuses, à la colle avec de la laitue et du potiron repeints à la sauce sésame ; parfaits topinambours à peine rôtis, câlinés de sauce au miso blanc ; croquants tronçons d’aubergine et radis blanc pickelisés ; et inévitable bol de riz semé de sésame noir. Aussi à la carte : bento nanban zuké (au poisson frit et mariné au vinaigre) ou korokké (à la croquette de pomme de terre aux légumes) ; soupe au miso, avec ou sans poitrine de porc. // Rosa Poulsard
POUR LA SOIF ? Une flopée de sodas Hata Ramune (ceux qui se ferment avec une bille en métal, 3 € les 20 cl), du saké en berlingot (13,50 € les 50 cl) ou bouteilles plus sages, des bières Kirin et Saporo (4 € les 33 cl)…
LES PRIX : bento 16 €, soupes 4,50 à 10 €, onigiri et inarizushi 4 €.
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !