À part la rayure blanche dans sa barbe, l’ancien vidéaste italien Loic Sturani n’a pas grand-chose à voir avec grand-mère nippone, dont il promet pourtant de servir la cuisine à l’enseigne de Tokidoki. Reste que le gars popote effectivement midi et soir le Japon avec ses tripes – et une bonne dose de cœur. À la carte de cette cantine bric-et-broquée (suspension en bois maison, armoire documentaire nippone, tissus précieux en guise de tableau) ce soir-là : des tranches de céleri-rave façon katsu et sauce Bulldog additionnée de poudre de tomate, accompagnées de croquantissimes pickles tricolores et de fondants rouleaux de poireau, à trempouiller dans un onctueux kimizu – sorte de sabayon jap’. Avec ça ? Un replet beignet flottant dans une sauce au chocolat blanc et noir, peinte façon smiley, plus une poire caramélisée. Ah ! qu’est-ce qu’on est bien, chez mamie Loic… // Molly Kale
POUR LA SOIF ? De quoi faire kanpai comme santé : saké du patron Kubota Senjyu (23 € la carafe), pet’ nat’ Party Panda du domaine allemand Staffelter Hof (32 € la bouteille) ou une Golden IPA par Illegaal (4 € la 33 cl).
LES PRIX : menus 15 et 23 € (midi), 22 et 35 € (soir), brunch 20 € (samedi).
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