À l’instar du roman éponyme de Myrielle Marc, l’auberge Orfenor a ouvert un nouveau chapitre à l’auvergnate Brioude et à ses pèlerins qui ont faim. Une histoire de famille menée depuis quelques années dans cette grande maison de bric et de broc par les frangines Laura et Lucie Victor, au service et à l’accueil des chambres d’hôtes, accompagnées de Zach Watson et Charles Caldow en cuisine. Avec ce soir-là, en dehors d’une terrine maison : des spicy sichuan wontons à l’agneau, même pas aussi bon que dans un chinois bellevillois, mais génialissimes car enfonçant tout ce que l’on avait pu goûter ailleurs à savoir une pâte translucide fine comme un voile, une garniture subtile, des arachides, du piment méchamment dosé, un trait de soja, bref, un ouragan ; puis, un lapin à la provençale qui ne suscitait pas les mêmes louanges… à tel point qu’il nous fut, sportivement, offert. Sortie de route assez inexplicable d’autant que la maison soigne ses produits chinés sous bannière locavore. Bref, moment de réconciliation, le craquelin souple et croquant à la crème pistache et la généreuse glace à la fraise franche du collier. · Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Pour s’en faire une idée, cap sur le salon-bar aux allures chaleureuses de pub-bric-à-brac où l’on sirote du 100 % nature cerné par une forêt de quilles, vides ou pleines : assemblage local en blanc de chardo et gamay Les Petites Trouillères (5,50 € le verre), brouilly Apache du Domaine Aux Ardents (35 € la bouteille), blanc ardéchois d’Andréa Calek (48 €), coteaux-du-loir rouge de Gazeau-Baldi (37 €)… Hors vins, une mousse de la Brasserie d’Alagnon (5,50 €) et une limo à la verveine Arbrabul (5,50 €).
LES PRIX : formules 16-20 € (midi), carte 35-40 € (soir).
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