Murs grattés jusqu’à l’os, foutoir d’ardoises et de quilles, mobilier d’école… Moins sage que son aînée gastrodivine (Pages, la porte à côté), l’adresse bistronomicool de Ryuji Teshima donne un coup de fouet au désert culinaire seiziémiste. À l’heure du déjeuner, on y casse la croûte dans une ambiance surchauffée (décibels dignes de Shibuya, service débordé) en tapant dans une micro-carte de donburi (tartare de thon, salade d’avocat, poulet pané…) et de burgers (wagyu avec ou sans teriyaki, poulet katsu) servis avec frites maison. Le soir, place aux tapassiettes izakayesques riches et variées : savoureux shiitakes sautés ; exquis poulet karaage mariné aigre-doucement et couvert d’oignons verts ciselés ; joli pavé de saumon mariné au teriyaki ; copieuse salade d’avocat et parmesan ; fines et grassouillettes tranches de jambon ibérique Pata Negra de 36 mois d’existence… Pour finir sur une panna cotta mangue et coulis au lait de coco, un cheesecake au coulis de fruits rouges ou une glace matcha, sésame noir et hojicha (thé vert torréfié). // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? Des mousses : Asahi (5 € les 25 cl), Uijin (8 € la pinte)… et une cinquantaine de gros calibres pas donnés : sauvignon blanc d’Antoine de la Farge (8 € le verre), sancerre rouge du Domaine La Clef du Récit (45 € la boutanche) ou du Domaine Vacheron (63 €), hautes-côtes-de-nuits blanc d’Aurélien Verdet (60 €), saint-nicolas-de-bourgueil de chez François-Xavier Barc (40 €)…
LES PRIX : donburi 16,50 €, burgers 17,50 à 19 € (midi), tapassiettes 6-21 € (soir).
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