En ch’tis indignes, Julie et William ont déserté le pays du maroilles pour celui de la lavande. Certes, à première vue, leur auberge moderne flanquée en bord de départementale n’ouvre pas forcément l’appétit (baie vitrée en PVC rouge, carrelage basique, comptoir contreplaqué), mais entrez quand même… Car le couple envoie des assiettes agitées du local ! Ce soir-là : des ravioles maison parfaitement al dente, farcies de veau fermier et chorizo, ensaucées d’un coulis de tomate au basilic ; puis encore du veau, sous forme d’une tranche d’épaule épaisse cette fois, servie rosée avec des pieds-de-mouton, du butternut fondant et un bon jus de viande ; avant, point d’orgue du dîner, une incroyable coque de meringue passion coiffant crème de citron, mousse de citron vert et crémeux à la fraise, petit chef-d’œuvre d’un cuisinier féru de pâtisserie. // Cléo Tangerine
POUR LA SOIF ? Des vins du coin et d’un peu plus loin : mollard local du Domaine du Petit Août (5 € le verre), rare pinot beurot bourguignon de Guillemard-Pothier (même tarif), côteaux-des-baronnies rouge du Mas Sylvia (26 € la quille)… Mais aussi une mousse artisanale de la Brasserie du Haut Buëch (4 € les 33 cl).
LES PRIX : formules et menu 24-27 € (midi en semaine), enfants 11 €, carte 31-46 €.
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