Saoû ? Un village-bijou de la Drôme provençale, avec sa fontaine, son synclinal perché… et son épicerie. Ex-Proxi, la boutique lookée tradi a été reprise par Laure Kié, autrice d’une quinzaine de livres de cuisine nippone, et Magalie Granjon, qui a cédé l’Amuse Papilles, son traiteur voisin. Le topo ? Tirer le ravito par le haut, version couleur locale, avec panel de légumes de saison, bidoches de pas loin (veau bio de Poët Célard, cabri sur commande, volailles de la Poule des 3 Becs) et picodons du coin (dix variétés, pas moins). Un bilan carbone qui a aussi bonne mine dans les autres rayons : bières Markus, drômoises comme le safran, pifs ensoleillés, huile de tournesol de Crets et chocolats Pan (une douzaine, dont un gingembre-sauge) élaborés dans le village. Un relais presse et une borne tabac, et on n’aura définitivement plus besoin de pousser le Caddie 20 bornes plus loin ! //A.N.
LA PÉPITE : le miel de lavandin de Saoû (10,40 € le pot de 500 g).