C’est aux frères Moussié (Hôtel Providence, Le Mansart, Jeanette) que l’on doit la renaissance, fin 2017, d’un genre sorti des radars : le bouillon, resto popu à la mode d’avant le low-cost ! La mise ? Deux étages lookés néo-Belle Époque (tables nappées, grands miroirs, nuées de suspensions), où les serveur·ses cavalent sans relâche entre 300 couverts dans une ambiance de festin à flux tendu. Et si l’adresse s’est définitivement connectée à son époque en permettant de réserver en ligne depuis 2022, les files de client·e·s sans le précieux QR code sont toujours aussi longues… La carte ? Un casting de starlettes de brasserie, croquées à gros traits et petits prix : escargots et beurre persillé ; artichauts vinaigrette ; poulet rôti au jus, frites ; steak sauce au poivre ; île flottante aux pralines roses de Lyon ; brioche perdue, chantilly et caramel… Pour nous, ce soir-là : refroidi de petits pois et fromage de chèvre ; tartare de betterave et frites ; et parmesane d’aubergine et sauce tomate. Chez nos voisins : un généreux chou farci au cochon du Perche ; une crème brûlée et une tarte au citron. // Adèle Mouette
POUR LA SOIF ? Des boissons « à la verse » (Perrier, Coca, vins…), du pichet de 25 cl au Jéroboam (rouge IGP côtes-du-tarn, blanc IGP côtes-de-gascogne, rosé AOP côtes-de-provence…). Sinon, une silver Picon (2,80 € le demi), un pet’ nat’ de Pierre Caizergues (5,50 € le verre) et une poignée de vins en bouteille, dont un saumur-champigny Les Calcaires des Complices de Loire (22 €)…
LES PRIX : carte 14,70 à 25 €.
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