Dans cette ancienne épicerie perchée sur les hauteurs de Ciboure (murs crépis, poutres noircies, cheminée toussante, poivriers Peugeot), le taulier Michel Niquet fricote une cuisine de haute basquitude depuis juin 1998 : soupe de poisson ttoro (selon la recette du grand-père, inchangée depuis cinquante piges), taloa avec breuil et œuf basse température, cassolette de txangurro… Du terroirisme pur et dur relayé en salle par Céline, son épouse, qui déclame les suggestions du jour dans un silence religieux et gourmand. Pour nous, ce midi-là : étourdissant croque-monsieur aux pieds de cochon, crousti-fondant au possible, servi avec des queues de langoustines rôties, des moules et une excellente sauce américaine ; maousse entrecôte de Pireneika (350 grammes), une race typiquement basque, servie généreusement avec des épaisses frites maison. Et pour finir, simplissime et impeccable koka, un flan basque au caramel, avec glace vanille et biscuit aux amandes. // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? Des vins plus ou moins du coin : irouléguy rouge du Domaine Ameztia (5 € le verre), madiran du Château Boucassé (30 € la bouteille), blanc sec de chez Montus, en appellation pacherenc-du-vic-bilh (57 €). Et en plus de ça, une rafraîchissante sangria blanche maison (6 €).
LES PRIX : carte 53-66 €, menu dégustation 70 €.
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