Le meilleur repaire à ramens de la Guillotière, bruyant comme un hall de gare, s’est trouvé un nouveau chef : Jun Matsuoka. Lequel, dans cette cantine indus’ au sol rouge ciré et à la grande table commune, propose une sacrée collection de bouillons de porc mijotés toute une journée, dispo aussi en version végi, toujours dans le plus pur style de Kyushu. Ce midi-là : trois luisants gyozas grillés, bondés de chou chinois, carottes et cébettes ; un bol rempli du fameux breuvage lié au miso, où nageaient des nouilles de blé, du poireau émincé, de la mâche, une feuille de nori et de fines tranches de porc mariné-braisé dit chāshū ; et pour s’adoucir, un imposant et mémorable daifuku maison bourré d’anko, ici grossièrement broyée. Et le soir, le chef envoie aussi plats nippons et assiettes izakayesques…  · Ama Pola

POUR LA SOIF ? Quelques vins peu convaincants, mais des breuvages nippons canons : umeshu, une liqueur de prune diluée dans un Perrier (7,70 € le verre) ; shôchû tawari, une vodka au sarrasin (10 €) ; ou saké kitaya (41 € la bouteille) et thé vert glacé (4 €)…

LES PRIX : formules 14,80 à 17,80 € (midi), ramens 11,70 à 14,30 €, assiettes 5,50 à 9,50 € (soir), plats 8,70 à 14,50 €.