Avec la bénédiction d’une sainte trinité (Anaïs Teynié, Julien Auroux et Nicolas Vaillant), le plus-que-centenaire Hôtel de l’Europe peut à nouveau faire saliver. Au programme ? En plus de quatre chambres joliment restaurées, un bar à tapas (txistorra, piquillo, oignon ; burrata et crème d’olive…) et une petite salle nappée de blanc pour accueillir les recettes d’Anaïs, ex-Maison Rostang à Paris. Pour nous, ce midi-là : réjouissantes asperges vertes du coin, mimolette râpée, agrumes, shiso pourpre et crème d’asperges froide ; génial bœuf bourguignon revisité en croquettes dorées renfermant carotte, oignon, champis, lardons et jus de viande au vin rouge, accompagnées d’un écrasé de PDT ; avant un épatant gâteau choco-praliné-noisette signé Julien, avec mousse au caramel et cacahuètes caramélisées. A noter, l’imbattable menu déj’ en semaine. // P.L.
POUR LA SOIF ? Des pépites locales sans intrants : bergerac blanc de L’Ancienne Cure (21,50 € les 50 cl), périgord rouge du Domaine de la Tuque (22 € la bouteille), côtes-de-duras de Mouthes Le Bihan (26 €)…
LES PRIX : Menu 15 € (midi en semaine), menu-carte 32 € (soir et week-end), enfants 12 €. Tapas 5-9 €.
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