Quelques minutes de funiculaire en tunnel rocheux, et vous voilà propulsé·e·s à 3 032 mètres d’altitude, au pied du glacier de la Grande Motte, dans ce resto d’altitude parmi les plus hauts d’Europe. Le plan ? Une belle salle d’ampleur avec charpente apparente, tables vernies, sièges en bois sculpté, peaux de bêtes et trophées, prolongée par une terrasse à l’incroyable panorama. Mais c’est près de la cheminée que l’on retrouve le chef Clément Bouvier (ex-Piège), tout occupé à superviser les cuissons à la braise : pièce d’agneau de Sisteron, tête ou épaule de cochon de lait, côte de bœuf maturée, turbot de ligne… Pour nous : cinq grosses saint-jacques d’Erquy, juste tatouées au gril, nageant dans un bouillon d’épluchures de panais, salsifis et céleri un poil trop corsé ; puis un demi-coffre de poulet fermier rôti à la perfection, avec un jus épais, une purée de rêve et un saladier entier de pousses amères. En dessert ? Paris-brest, millefeuille, tarte aux myrtilles, île flottante… à choisir en reluquant la pyramide de classiques qui trône à l’entrée, validant le caractère gargantuesque de l’escapade. // Damien Sorin
POUR LA SOIF ? Une carte des vins assez dingue : champagne Initial de Jacques Selosse (303 €), saint-joseph de Jean-Louis Chave (120 €), Romanée-Conti (14 800 €)… Et pour le commun des mortels, la mondeuse Graine de Terroir de Perrier (14 € le verre) ou le magnifique gringet Alpes de Belluard (69 €).
LES PRIX : carte 84-140 €
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