Voilà près de dix ans qu’Eiji et Akiko Doihara ont transformé ce rade de quartier (globes dépolis, chaises noires, quilles au mur) en bistrot culte, où se méli-mélotent clones de la fashion week, touristes nippon·e·s rencardé·e·s et pelletées d’habitué·e·s. Leur cause commune ? Les classiques du chef (ex-Bocuse à Tokyo), sot-l’y-ste de génie, qui rejoue à sa guise le grand répertoire français. L’autre soir, dans le menu à quatre temps (68 €) : délicate crème de maïs, mousseline de romarin et croûtons ; fricassée de sot-l’y-laisse, légumes sautés et re-mousseline, de vin jaune cette fois ; parfait filet de canard de Challans, légumes rôtis et sauce au vin rouge : avant un incroyable blanc-manger au sésame noir, salade de fraises et mousse de lait. Le reste de la carte n’est pas en reste : oursins à la crème de carotte, filet de bœuf Rossini et champis sauvages sautés, etc. // Ana Kirpad
POUR LA SOIF ? Il y en a pour tous les goûts : patrimonio blanc d’Antoine Arena (10 € le verre), morgon de Jean Foillard (9 €), sancerre de Vincent Pinard (55 € la bouteille)…
LES PRIX : formules et menu 29-35 € (midi), 49 € (samedi midi), 75 € (soir).