Murs jaunes, mobilier rétro, fresque de bacchanales modern style… Dans son bistrot baravineux, Marc Delacourcelle (ex-taulier du Pré Verre avec son frère Philippe) continue de dégoupiller des canons de qualité, nature ou biodynamiques. De quoi faire glisser la cochonnaille de Didier Junqua ou les fromages de chez Quatrehomme, en attendant les affriolantes assiettes de Mamadi Touré. Ce midi-là, dans une formule à 20 balles qui incluait verre de vin et café : demi-aubergine grillée – un tantinet grassouille – tapie sous une judicieuse tranche de pastèque crue, des échalotes au vinaigre et quelques rayures de crème balsamique ; chouette sauté de veau bordé de tagliatelles fraîches dans une sauce à base de fond de viande, carottes et tomates ; avant, en sucrerie pas (rhu)barbante, une quenelle de ganache au choco blanc baroudant sur un électrisant confit de rhubarbe. Autrement à la carte, le porc-midable cochon de lait mijoté dans une crème cannelle, badiane et poivre long, tellement addictive qu’elle se deale aussi en bocal pour kiffer au foyer. // Pica Bidon
POUR LA SOIF ? De belles quilles à choper directement sur les étagères : riesling de Fernand Seltz (7 € le verre), vouvray bulleur du Domaine Champalou (32 € la bouteille), marsannay de Sylvain Pataille (65 €)…
LES PRIX : formules 22 € (midi) et 39 € (midi et soir).
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