Christophe Aribert n’a pas fini de faire monter la fièvre alpine ! Collé à son chalet anglo-normand de 1856, qui accueille une dizaine de chambres d’hôte, le mirifique vaisseau de bois du Grenoblois (tables en noyer, fauteuils en velours vert, spectaculaire plafond de lattes de bois ondulées) traduit sa quête permanente de zen, alimentée notamment par le jardin permacultivé. Ce midi-là, en huit temps : bille de melon glacée au vinaigre de chou rouge et crème de coriandre, tartelette / maïs / blette / sauge, et pressé de betterave à la gelée de sarriette, en trio de bouchées bluffantes ; association de pâtisson, œufs d’omble chevalier, perche du lac Léman et Chartreuse brûlée, en pré-entrée de haute volée ; subtile truite arc-en-ciel d’Archiane nappée de crème de persil et d’oxalis frais, avec une folle salade de haricots verts à la menthe poivrée ; saisissante aubergine servie rôtie, en crémeux et en chips, le tout émoustillé d’ail noir, d’herbe à poivre et de verjus ; velouté de fenouil et verveine en guise d’intermède ; fondante pintade au jus corsé, entourée de courgette jaune rôtie, condiment à l’ail noir et capucines ; avant, en desserts tout doux, un combo de fraises et framboises, glace à l’aneth, groseilles blanches et mûres, puis un palet au sarrasin torréfié accompagné de chocolat en tuile, sauce chocolat-Antésite et piment oiseau. Bon à savoir : la Maison Aribert dispose d’une annexe, le Café A, qui propose une cuisine alpino-bistrotière avec un menu du jour et des vins du coin. // Eric Taylor
POUR LA SOIF ? Une carte riche de 650 références, alignant les grands noms de la région, où piocher par exemple un gringet savoyard Les Alpes de Belluard (12 € le verre), une détonante roussette-de-savoie du Domaine des Côtes Rousses (45 € la bouteille) ou une mondeuse du crack Gilles Berlioz (90 €).
LES PRIX : menus 195 et 225 € (8-10 services).
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