En 2015, Nabil et Sousana Attar ont fui la guerre civile syrienne avec leurs recettes de Damas dans les bagages, et l’espoir de se reconvertir. Après un passage à la Résidence du Refugee Food Festival en 2017, le couple a pris la route d’Orléans un an plus tard pour ouvrir Närenj – « orange amère ». L’ancien ingénieur y régale d’une cuisine levantine inspirée, tandis que sa compagne (ex-employée dans le secteur médical) veille sur la salle intimiste aux tables nappées. À la carte, ce soir-là : courgettes grillées enlacées sur du labné et une crème de sésame ; superbe souris d’agneau confite lustrée d’une sauce aux coings du jardin, carottes rôties au zaatar et riz parfumé au cumin et à la cannelle ; avant une folie de glace au salep (farine de racine d’orchidée sauvage), crémeuse et filante à souhait, coiffée de cheveux d’ange filés à la main. // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Un vin blanc libanais du Château Kefraya (7 € le verre), un rare rouge syrien du Château Bargylus (58 € la bouteille), mais aussi, plus près d’ici, un cheverny blanc du Domaine des Huards (33 €). Et pour fermer la marche, un café syrien à la cardamone (6 €).
LES PRIX : menu 37 €, carte 34-41 €.
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