Il fait bons vivres dans le Loiret ! Après avoir couru la campagne pour tirer le portrait de producteur·rice·s engagé·e·s et de chef·fe·s inspiré·e·s, Anne-Claire Héraud prend la pause dans une auberge de village adorable, comme un cliché de carte postale (vieille cheminée, chaises en osier, bouquets de fleurs fraîches, terrasse à U.V.). Et n’y défend rien de moins qu’une popote bucolique, végétaliste et farouchement éthique, alimentée par son compagnon Simon de la ferme Les Trois Parcelles, à quelques bornes de là. L’autre midi : amour de caviar d’aubergine fumée ; tomates cueillies le jour même, juste habillées d’huile de feuilles de figuier ; crousti pizzetta à la Ottolenghi, comblée de crème fermière, lamelles de courgette jaune, brisures de bleu d’Auvergne et sarrasin grillé ; avant un fondant aux amandes extra, arrosé d’un coulis de framboises à la verveine. Le dimanche, place au brunch : labné, poivrons marinés, salade de rattes et haricots verts, œuf au plat, gâteau à la rhubarbe… // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Des quilles nat’, what else ? Dont un chenin signé Les Errances (4,50 € le verre), un gamay de La Paonnerie (24 € la boutanche) ou un cidre local élevé en fût par Julien Thurel (18 €).
LES PRIX : carte 20-22 € (vendredi et samedi), brunch 20 € (dimanche).