Fresque nipponisante, sol mosaïqué, cuisine ouverte… Dans le nano-izakaya de Benjamin Perrier, il y a à boire et à… manga ! C’est que le chef Yoshi Mantani, bien dans ses fourneaux, sait y faire pour régaler les amateur·rices de tapas japonaises. Ce soir-là, on était à deux doigts de baguetter toute la carte : soupe miso réconfortante comme un gros câlin ; délicats nitamago, ces œufs mollets marinés au soja ; croquants gyoza légumiers ; hareng fumé umamiam mariné au poivre sancho ; sushis dits inari, soit des pochettes de tofu frit fourrées de riz vinaigré (un peu timides) ; beaux tronçons de poulet karaage, à la panure fine et dorée à souhait… Et en dessert, une impeccable glace au sésame noir ou bien, moins nippone que bistrot, une intense ganache choco à l’huile d’olive et à la fleur de sel. Sinon, le midi, c’est donburi pour tout le monde – en version viandarde, iodée ou végi. // Albin Nycta
POUR LA SOIF ? Une mini-collec’ de sakés (junmai Urakasumi à 7 € le verre ou Kuroobi Yuyu à 36 € la bouteille), des cocktails (dont un Tokyo Spring mixant saké, tonic, citron et fleur d’hibiscus – 10 €) ou un thé de sarrasin grillé (4,50 €).
LES PRIX : donburi 12 € (16-20 € en formule déj’), tapas 6-14 € (soir).
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