Associés au photographe David Millier, Ingrid Deffein (ex-Lulu Rouget) et Guillaume Decombat (ex-Semilla à Paris) ont relooké cette ancienne crêperie à la mode d’aujourd’hui : grosses pierres apparentes, bar en bois clair, chaises scandinaves, luminaires boules… Là, comme l’indique le blaze du lieu, les compères prêtent une attention particulière au sourcing : poiscaille de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Noirmoutiers, légumes du Potager de la Cantine… Ce midi-là, dans le menu à 25 € : betterave haute couture, en brunoise au barbecue et tranches crues embaumées d’une vinaigrette à l’huile de colza fumée et d’une émulsion au lait ribot ; poêlée de trompettes-de-la-mort et aubergines vapeur couvertes d’un incroyable jus de viande à l’oignon réduit – plutôt que le pithiviers maison ; avant un drôle de chou à la courge. Le soir, place au menu iodé en cinq services, avec notamment des huîtres vendéennes rôties au beurre, un crémeux de crabe à l’oseille sauvage ou un pressé de raie. // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Faites confiance au sommelier Denis Luriot, ancien caviste au marché de Talensac : rouge ligérien de Pauline Lair (7 € le verre), blanc bourguignon du Domaine Goisot, mâcon-verzé rouge de Nicolas Delfaud (48 € chaque bouteille)…
LES PRIX : formules et menus 20-35 € (midi), 50 € (soir).