Jackpot pour l’Ardente, avec l’afrotoria Yaka ! Dans une ancienne pharmacie Belle Époque aux murs bleu canard, sol carrelé coloré et africaneries, l’ex-ingé chimiste Aris Kumeso Mateta, originaire du Congo, remet les pendules à l’heure de la cuisine africaine, en fricassant fiotis fiotis (tapassiettes) et prépas populaires subsahariennes sur les conseils de la mamma. Ce soir-là à la carte : foufous samoussas au bœuf et légumes à saucer dans un tzatziki maison ; affolants acras de poiscaille doublement friturés ; friand makemba, morceaux de banane plantain frits et sauce tomatée au piment doux ; avant un copieux mafé de poulet mijoté qui crie arachides, bananes plantains et riz (dé)collant, à dynamiter éventuellement aux sauces pili-pili ; et en dessert, un thiakry 4.0 à base de couscous de mil et mousse de mascarpone. La fin de la saga ? Un cabas chargé de produits équitables de là-bas : infusions, bibines, épices, confiotes aux fruits des tropiques… Ya (plus) ka ! // Ambre Oisy
POUR LA SOIF ? Des cocktails afro(disiaques) comme le bombesque Bisso na bissap au gin ou l’African Mule (12 €), des masanga, bières congolaises (6,50 à 12,50 €), des softs de là-bas et quelques quilles pas mal choisies, comme le terre siciliane orange Solerte de Vino Lauria (37 €).
LES PRIX : formules 35-40 €, tapassiettes 7-15 € (minimum trois par personne le soir), plats 25-33 €, desserts 6-7 €.
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