Dans cette jolie bâtisse du XVIIIe, le fringant Thomas Collomb (ex-Maison des Cariatides à Dijon), épaulé par sa femme Lucie, envoie une cuisine de terroir rafraîchie au goût de l’époque. Ce midi-là, servis dans un décor de bistrot de campagne passé sur le billard (banquettes noires, quilles en frise, ampoules suspendues) : moelleuses gougères ; stracciatella des Pouilles pimpée avec un confit de tomates à l’origan sauvage et une focaccia au jambon sec ; bœuf bourguignon à base de charolaise, à la sauce bien nappante, flanqué de canailles pommes dauphine ; avant, en dessert tout doux, des abricots rôtis au miel de lavande, titillés par une glace au lait de chèvre et accompagnés de petites brisures de canistrelli. Aperçus au loin, quelques standards néorustiques : tartare de bœuf aux huîtres et riz soufflé, tataki de thon blanc à la vinaigrette betterave-framboise, etc. // Sophie Fonfek
POUR LA SOIF ? Une carte opulante de 800 étiquettes compilant tous les grands noms de la région : fleurie Coup d’Folie des Bertrand (6 € le verre), coteaux de-coiffy rouge de Florence Pelletier (35 € bouteille), chénas de Christophe Pacalet (80 €)… et parmi les gros calibres, un bienvenues-bâtard-montrachet 2019 signé Leflaive (900 €).
LES PRIX : menus 28-38 € (midi en semaine) et 32-42 € (soir et midi le week-end), carte 42-58 €.
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