Dans cette jolie bâtisse du XVIIIe, le fringant Thomas Collomb (ex-Maison des Cariatides à Dijon) épaulé par sa femme Lucie, envoie une cuisine marquée terroir (œufs meurette, escargots, volaille de Bresse, crème et gratin dauphinois…) et rafraichie au goût de l’époque (filet de bœuf en tataki…). Ce midi-là, servis dans un décor de bistrot de campagne passé sur le billard (banquettes noires, quilles en frise…) : énorme gougère comme une montgolfière ; jambon persillé de Bourgogne maison doux comme un loukoum ; canette des Dombes rosée posée sur son jus de volaille façon Apicius, carottes académiquement glacées et échalotes confites ; et exotico-tradi flan pâtissier au thé matcha, glace au sésame noir costaude comme un lutteur de sumo. · Adrien Nouviaire.
POUR LA SOIF ? La sommellerie bosse dur ici avec ses quelques 800 références (certaines en vente à emporter dans la cave/bar à vins) et conseille avec finesse : marsannay rosé de Charles Audouin (9 € le verre), gevrey-chambertin vieilles vignes 2022 de Sylvie Esmonin (26 € la quille), et aligoté de Pataille (55 €)…
LES PRIX : formules et menus 30-40 € (midi en semaine) et 34-44 €, entrées 11-21 €, plats 23-34 €, desserts 8-15 €.
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