Bien relayé par les quilles pendues au mur ou planquées dans des caisses en bordel, le blaze de ce bistrot baravineux nantais annonce direct la couleur… Mais qu’on ne s’y méprenne pas : en plus d’étancher les soifs, le taulier Michel Ravier comble aussi les appétits avec des assiettes plus qu’honnêtes, à base de produits soigneusement sourcés. Engloutis ce midi-là, entre les tablées d’habitués et de copains : de jolis falafels dopés à la coriandre, dressés sur un délicieux yaourt grec aux herbes ; un magret de canard fermier en croûte d’épices de Palestine, laqué et bien accompagné de petits légumes croquants et d’un jus de veau collector ; avant une tarte aux nectarines avec crème anglaise vanillée. Le soir, l’ardoise s’épaissit avec des encornets de La Turballe grillés et flanqués d’une sauce aux amandes torréfiées, un carpaccio de tête de veau de lait avec sauce gribiche à la truffe… sans oublier la mythique terrine maison de la semaine. // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? 800 références quadrillant l’Hexagone, avec une chouette sélection de bourgognes (Claude Dugat, Emmanuel Rouget…) et de belles pioches : rouge corse du Domaine de Vaccelli (6 € le verre), côtes-du-rhône rouge des sœurs Saladin (20 € la bouteille), viré-clessé du Domaine Guillemot-Michel (42 €)…
LES PRIX : carte 29-47 €, planches de fromages 7,50 à 15 €.
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !