Närenj

C’est à deux minutes à pied de la cathédrale Sainte-Croix que Nabil et sa femme Sousana ont planté leur Närenj (« orange amère »). Réfugié syrien arrivé en France en 2016, cet ancien ingénieur informaticien a repris son destin en main grâce au Refugee Food Festival et à Stéphane Jégo, chef de L’Ami Jean à Paris. Dans son resto simplement brossé (murs blancs, tables en bois, tapisseries), il mitonne une tambouille accessible et régalante. L’autre midi, à la carte : maternel mama ganoush à base de yaourt fermenté, betterave et noix ; édéniques boulettes de bœuf avec houmous, poivron et moutabal ; rare lahem bil karaz (agneau sucré-salé) aux cerises d’Orléans ; avant, en clin d’œil au dessert signature de Jégo, une crème de riz à la pistache, coiffée de barbe à papa et de pétales de rose de Damas. I.K.
POUR LA SOIF ? Des quilles d’ici et d’ailleurs : cheverny blanc bio du Domaine des Huards (29 € la bouteille), rouge syrien Bargylus (59 €) ou blanc libanais du Château Kefraya (6 € le verre).
LES PRIX : Formule 30 € (midi en semaine), menus 32- 42 €, carte 34-41 €.