Étudiant capé passé ensuite par une quinzaine de restos à Bruxelles et Paris, Antoine Vernouillet est un drôle de zig. À l’enseigne de Poulpette (sol en béton ciré, tables bois-acier, ampoules suspendues), le chef trentenaire câline avec panache les papilles cognaçaises depuis sa cuisine ouverte. Servis dans des céramiques artisanales, ce midi-là : de la chair de crabe zestée à souhait et accompagnée d’un diabolique tarama, en entrée fraîchissime ; un filet mignon tout plein, rôti comme il faut, escorté d’un délicat tahini aux câpres séchées ; avant, en accord parfait, une gourmande ganache choco copinant avec une explosive glace à la menthe glacée et une subtile gelée de clémentine. // Louise Delange
POUR LA SOIF ? Une carte de vins vivants longue comme le bras : carignan cévenol L du Mas Lau (4,50 € le verre), chenin tourangeau du Domaine du Facteur (43 € la bouteille), coteaux-bourguignons de Clarisse de Suremain (68 €)…
LES PRIX : menu 34 € (midi), carte 45-50 €.
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