Changement de pianiste asiatique cet été dans cette soft bistrote (miroirs, tables marbre, armoire à vins, parquet râpé…), le chef nippon Masaki Nagao (ex-Clarence) passant les casseroles à son second franco-indonésien, Satria Vue (ex-Clarence également). Rassurant, le duo doué œuvrant comme jumeaux depuis pas mal de temps. La preuve ? Ce pâté en croûte de canard de Challans, foie gras et rhubarbe, bête à concours aussi esthétique que fusant en saveurs ; ou ce merlu délicatement emmailloté comme bébé de sucrine croquante et grillée, embrumé d’un double déglaçage de sauces vierge et marinière. Hallali, un paris-brest d’anthologie et glace de tonka, fourré d’une crème café et praliné en kif-kif, où l’on n’a pas mégoté le beurre. Autres bonheurs, au gré des moments : tourte de ris de veau, anguille fumée Wellington, homard grillé, foie gras cuit au binchotan et cœur de thon séché, framboises/haricots beurre (ouf). Un menu déj’ est également dispo dont on fera ventre, avec vichyssoise au shiso vert et gelée de jambon cru, poitrine de cochon condiment rhubarbe et panna cotta fraise-sureau. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Bible de vins de 3 kilos, pieusement peaufinée par le sommelier Marco Pelletier, allant du raisonnable chinon blanc du Domaine de La Marinière (52 € la bouteille), au complètement frappé chambolle-musigny premier cru Les Amoureuses 2002 de Roumier (6600 €). Sinon, au verre, mondeuse de Nicolas Gonin (8 €), riesling de Dirringer (9 €) et banyuls blanc Coume Del Mas pour le dessert (10 €)
LES PRIX : menu 28 € (midi), carte 62-82 €.
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