Comme parachutée d’un épisode de la série Makanai, l’autodidacte Mariko Sho câline une cuisine japonaise familiale au cœur d’une ancienne manufacture uccloise des années 30. L’été ? Les tables s’alignent sous une verdoyante serre où prospèrent yuzu et autres citrons caviar. En hiver, ce précieux cérémonial domestique, réservé à une vingtaine d’élus, prend place dans l’ancienne salle des guichets que réchauffe un poêle à bois. Les tapas en entrée tirent le meilleur parti du végétal, qu’il s’agisse des brocolis aux algues, des patates douces façon tsukemono ou encore des galettes de pommes de terre au kimchi, version nipponne de la spécialité coréenne. Juste après l’abyssal bouillon en supplément recommandé, le plat principal raconte tout une histoire, végétarienne ce soir-là : harumaki (rouleau de printemps frit) shiitake-coriandre, tamagoyaki (omelette) aux herbes, kikurage (oreille-de-Judas) au soja, salade de chou pointu et vinaigrette… L’onction arrive avec un chiffon cake, en sus lui aussi, au matcha, crème fraîche maison et anko. // Salty Litchi
POUR LA SOIF ? Une carte réduite : chenin de copain du Domaine du Facteur (36 € la bouteille) ; saké minéral Kido Junmai Ginjo (4 € les 4 cl), et OWA ambrée (6,50 € les 33 cl), une bière boostée à l’alcool de riz…
LES PRIX : menu unique 37 €, supplément bouillon 5 €, dessert 10 €.
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