Après un court sommeil, le Repos de la Montagne a repris du service ! Pour ressusciter façon Rabelais ce vieux rade colombophile du petit Montmartre ucclois, un trio de cascadeurs qui ont roulé leur bosse dans l’horeca local : Benjamin « grand Ben » Rauwel, également au Dillens et à Ivresse ; Pierre-Antoine « P.A. » Duhayon, ex-manager du Dillens ; et Pascal Kasongo, passé par le Café Flora et Château moderne. Lesquels ont choisi le style dans-son-jus en préservant l’ambiance marché des lieux, ses pigeons et boiseries, juste augmentés d’assiettes qui sentent bon le propre et la grand-mère à la fois, ficelées sans bla-bla par la cheffe Sophie Lozahic (ex-Gallifet Kitchen à Aix-en-Provence et Boavista Social Club à Lisbonne).Ce soir-là : toast aux champignons et beurre d’escargot lèche-babines ; maous gratin de chou-fleur au comté comme quand on avait cinq ans, bardé de bols de salade verte et frites à volonté ; et waouwesque figue cueillie à cent mètres de là, pochée à la Kriek et dégainée avec une étourdissante crème crue. Qui réclame une repasse est un héros. // Toni Negroni
POUR LA SOIF ? Une petite ardoise naturophile bien tapée, où piocher un chasselas du Domaine Otter (6,50 € le verre) et un pinot noir Nouvelle Lune signé Rohrer (43 € la bouteille), tous deux d’Alsace, ainsi qu’un beaujolais Galoche du Domaine Saint-Cyr (42 €). Avec ça, de la Zinnebir de la Brasserie de la Senne (4,10 € les 25 cl).
LES PRIX : carte 35-45 €.
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