Mini mais très costaud, le bistrot des potes cuistots Maxime Renvazé et Léopold Gillen, deux natifs du pays sortis de l’écurie Ducasse (passé notamment par L’Hostellerie de l’Abbaye de la Celle pour le premier, par Le Meurice pour le second), réunis à Saint-Aubin pour envoyer du plus-que-bon. En ce mois de janvier, dans ce repaire enjailleur au comptoir ouvragé bleu turquin, lambris vert gazon et fresques murales du street-artiste local Oblique, le menu déj’ nous fila justement un coup de mieux : sublime tatin d’échalotes laquée de vinaigre balsamique et de jus de pomme réduit, tutoyant une crème montée menthe-ciboulette ; légumes-racines bio de Belberaud (carotte, rutabaga, panais, navet Boule d’or, salsifis) mijotés façon pot-au-feu anti-grisaille, avec jus légumier corsé, ail confit et chips de topinambour ; avant une régressive crêpe Suzette au Grand Marnier, flanquée de jus et zestes d’orange comme il se doit. Le soir, rebelote à la carte : rillettes de cochon maison, bœuf-carottes, pain perdu au coing confit et chantilly au mascarpone… // Loulou Pic
POUR LA SOIF ? Du carburant sans chimie : malbec tourangeau Génésis de Bonnigal-Bodet (5 € le canon), assemblage rouge audois Le Petit Derna de Guillaume Boussens (22 € la bouteille), coteaux-du-layon Les Churelles par le Domaine de Juchepie (34 €)…
LES PRIX : formules 21-25 € (midi), carte 40-51 € (soir).
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