Entre Roellinger, fétichiste des épices, et Bordier, grand manitou du beurre salé, le Cotentin semble propice aux idées fixes. Rue de l’Orme, le nipponophile Bertrand Larcher s’adonne sans réserve à la sienne : le sarrasin ! Auquel il a même dédié, au numéro 10, une épicerie-autel aux offrandes bio et moulues à la pierre. Tandis qu’au numéro 6, son comptoir chic tout en chêne clair et granit breton rend hommage à l’honorable galette bretonne, scalpée et servie en rolls associant langoustine fraîche, comté, fenouil braisé et haricots verts, à mouiller de bisque de langoustine, ou pliée au carré et renfermant magret de canard bien élevé à Cherrueix puis fumé à l’ancienne, champis de Paris poêlés, œuf miroir, comté, crème fraîche Bordier et piment d’espelette. À compléter d’une crêpe légère à la farine de blé, comme la mythique ronde au caramel beurre salé, nature ou pimpée de yuzu. // Rosa Poulsard
POUR LA SOIF ? Des dizaines de cidres alignés en rang d’oignons : extra-brut de Coat-Albret (4 € le verre), brut de Jean-Marie Lorre (12,50 € la bouteille), doux signé Le P’tit Fausset (12,50 €)…
LES PRIX : rolls 10,50 € à 14,50 €, galettes 9,50 € à 14,50 €, crêpes 4,80 € à 13,50 €.