Moteur, ça tourne et… croûton ! Évadée du cinéma, Alice Tarissan s’est laissé embobiner par les charmes d’un bistrot lyonnais, qu’elle a retapé pour en faire un coquet sophistroquet. Le décor ? Joyeux comme un Jean-Pierre Jeunet : murs rouge indien, comptoir sixties bleu roi, luminaires lunaires, défilé d’étiquettes colorées… En cuisine, la cheffe Danae Gatenio (ex-Grand Réfectoire) dégaine un set d’assiettes bonhommes aux inspis gréco-latines, à l’image du menu binge-mâché l’autre midi : pimpant gaspacho moulinant pastèque, tomates, menthe fraîche et crème de feta ; efficace batzina (tarte hellénique sans pâte) à la courgette, boostée par une mayo au curcuma et graines de moutarde, le tout flanqué de pousses d’épinards ; avant un brownie aux trois chocolats zieuté chez les voisines. Pour les séances du soir, les tapas et plats à partager tiennent le haut de l’affiche : beignets de courgettes et tzatzíki, poulpe rôti et sa vinaigrette au balsamique, poitrine de porc aux épices… // John Mason
POUR LA SOIF ? Une distribution quadricolore de flacons français, dont une union langudocienne d’ugni blanc, viognier, carignan blanc et grenache blanc de Marie-Noëlle et Thierry Forestier (6 € le verre) et un assemblage syrah-grenache rhodanien du Domaine Gramenon (36 € la bouteille), mais également des pressions artisanales comme l’IPA vertacomirienne de la brasserie La Machine (4 € le demi).
LES PRIX : formules et menu 19-24 € (midi en semaine), tapas 7-10 € et assiettes à partager 24-45 €.
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