Moteur, ça tourne et… croûton ! Évadée du cinéma, Alice Tarissan s’est laissé embobiner par les charmes d’un bistrot lyonnais, qu’elle a retapé pour en faire un coquet sophistroquet. Le décor ? Joyeux comme un Jean-Pierre Jeunet : murs rouge indien, comptoir sixties bleu roi, luminaires lunaires, défilé d’étiquettes colorées… En cuisine, la cheffe Danae Gatenio (ex-Grand Réfectoire) dégaine un set d’assiettes bonhommes aux inspis gréco-latines, à l’image du menu binge-mâché l’autre midi : pimpant gaspacho moulinant pastèque, tomates, menthe fraîche et crème de feta ; parmigiana méménagère aux strates d’aubergine fondante, tomate et mozza couronnées de plantes et d’herbes folles – mizuna, cerfeuil, cébette ; avant un mytholokif portokalopita, gâteau glycémique composé de yaourt et d’un accordéon de pâte filo imbibé de sirop à l’orange. Pour les séances du soir, les tapas et plats à partager tiennent le haut de l’affiche : beignets de courgette et tzatziki, fregola sarda carbo et petits pois, etc. // Pica Bidon
POUR LA SOIF ? Une distribution quadricolore de flacons français, dont un pet’ nat’ de chenin ligérien signé Plou & Fils (6 €, le verre) et une syrah rhodanienne de Matthieu Barret (30 € la bouteille), mais également des pressions tout aussi patriotes, comme cette IPA savoyarde de la brasserie Sapaudia (3,80 € le demi).
LES PRIX : formules et menu 18-23 € (midi en semaine), tapas 7-12 € et assiettes à partager 14-38 € (soir et samedi midi).