Flamme

L’endroit fut brièvement nommé Saussice, avant de devenir Flamme, en gardant la même typo stylée signée Bureau Wolewinski, le même décor (carrelage d’origine, mobilier seventies, cave à vins vitrée, cruches Saucisson et Chipolata d’Éléonore Joulin), le même esprit, les mêmes boss (Hanna Deroover et Bénédicte Bantuelle, derrière le studio La Bouche). Mais plus de coin traiteur-sandwichs. Dans le garde-manger, des légumes de la coopérative locale Terroirist, des viandes signées Dierendonck… et en cuisine, à la vue de tous, des flammes, du charbon de bois et un four-fumoir. Illustration ce midi-là, avec une betterave nappée d’un sabayon-béarnaise et aneth, à saucer avec un bout de la grosse miche de chez Boulengier ; une spiringue de porc rôtie, purée, pickles d’oignon, salade d’herbes (coriandre, aneth, estragon) et bon jus de cuisson par là-dessus ; et un déjà renommé pain (japonais) perdu très smooth, pomme rôtie, caramel, crème fraîche et noisettes. À ne pas rater, le soir : saucisse de porc ménapien au jus ; bar au BBQ, poireau et wasabi ; ris de veau et oignons brûlés… Quoi d’autre ? Une playlist cool, un service détente… Tout bon, quoi ! // Ringo de Balmalon

POUR LA SOIF ? Des cocktails essentiels (gin tonic, espresso martini, negroni à 13 €), des vins au verre bien ciblés (crémant d’alsace Extra Brut de Rieffel, chitry blanc Olympe d’Olivier Morin, saint-nicolas-de-bourgueil Kezako de Sébastien David… de 7 à 10 €) et des bières pression locales (brasseries Illegaal ou de l’Ermitage, de 4,50 à 5 €).

LES PRIX : assiettes 9-28 €.