Encore plus de bonnes vibes aux Buttes, depuis qu’ont débarqué en fanfare l’épicier Dan Humphris, qui a fermé les échoppes du même nom en octobre 2024, et le chef british Chris Woolard, fin limier passé par Le Verre Volé avant d’aller humer la dolce vita pendant quelques années. Leur Gilou ? Un riant bistrot aux poutres apparentes et nappes en papier vichy, doté d’une miraculeuse terrasse à l’étage qui propulse sa quinzaine de fessiers dans un ailleurs parisien. Et ça suit dans les assiettes, avec une exécution précise et des assaisonnements particulièrement soignés, entre la (rare) poitrine d’agneau, frites, mayo aux câpres et les inspis péninsulaires toujours bienvenues – lieu jaune et polenta, tagliatelles au ragoût de porc… Au programme ce jour-là, un stratosphérique tartare de veau de la verte vallée des Aldudes, satellisé en sauce tonnato et pane carasau (galette sarde) ; des spaghettis à la dent, embeurrés à mort, au crabe un poil discret ; de merveilleux agnolotti ricotta-blette, ensaucés de beurre noisette à la sauge ; avant une onctueuse apogée de glace maison à la pistache et cerises confites. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Dan a prévu un casting naturopathe en diable, avec un mix de cabernets angevins Sur la Butte du Château de Plaisance (9 € le verre), un blanc roussillonnais Soif du Mal par Les Foulards Rouges (36 € la bouteille) ou encore un poulsard En Billat signé Ganevat (85 € la bouteille), parmi les cuvées jurassiennes en bonne posture lors de notre passage. Avec ça, une mousse Piaf des Bières de Belleville (9,50 € les 50 cl) ou un jus de raisin du Domaine de la Marinière (3,90 € les 25 cl).
LES PRIX : formules et menu 19-24 € (midi en semaine), carte 41-53 €.
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !