Raviver l’éclat terni d’une adresse chérie ? Défi relevé par un quatuor en or qui brille, composé de Hanz Gueco (un ancien de Verjus) et Luis Andrade (passé au Clown Bar et chez Fripon) aux fourneaux, Crislaine Medina aux goulots (ex-Fripon elle aussi) et leur associé Nadim Smair (formé chez David Toutain), qui ont pris avec panache les rênes du Cheval d’Or dans les hauteurs de Belleville. Même déco qu’au temps de Florent Ciccoli et Taku Sekine, avec cette allée aux murs grattés bordée de tables, comme une piste de lancement pour la cavalcade sino-voltigeuse débutant dans la cuisine ouverte. Où s’affairent dans un calme olympien la brigade pour délivrer de flamboyants menus ascendant gastro. Ce soir-ci, composé de 4 entrées, 1 plat et 1 dessert, tous à partager : des saint-jacques se confondant avec des gnocchis de riz aux allures de mochis vapeur ; un foie gras char siu avec la délice sauce de feu les canards farcis (malheureusement plus à la carte) ; des tortellini au veau et mapo tofu ; de croustillantes crêpes Suzette croisées avec des scallion pancakes, garnies de saucisse de canard ; puis, une maîtresse pièce de bœuf, à l’aise dans une sauce aux haricots noirs et purée de shitakés, avec un riz au maïs ; avant une pavlova mangue et yaourt aigre pour faire glisser ce festin. Autrement dit, on aurait tort de ne pas miser sur ce Cheval d’Or ! · Herber Martin
POUR LA SOIF ? Des flacons sans additifs, d’ici et d’ailleurs : arbois Cuvée d’Automne de la famille Martin (12 € le verre), blanc ligérien de Caroline Bain (72 € la bouteille), morgon de Marcel Lapierre (84 €), rouge palestinien de Sari Khoury Philokalia (118 €)… Ou un très bon thé japonais torréfié (6 €).
LES PRIX : menus 88-108 €.
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