Du Grabuge chez les Verts ! Déjà à l’allumage de bonnes mèches avec le barav’ Pampille, Benjamin Guillaume continue de bousculer la scène stéphanoise en ouvrant cette cantine tapageuse. Un ancien magasin de sneakers bien rhabillé (pierres à vif, tapis persans, chaises Piretti, coin vinyles) où le jeunot Baptiste Berger, passé chez Couillon à Noirmoutier, déballe d’épatants menus freestyle derrière le comptoir filant, du genre : bouillon d’échalion (cousin de l’échalote) et courge réveille-papilles, glissé dans une tasse en faïence ; crémeux d’endive bien punché d’une râpée de pomme et tomme fraîche ; coquin pressé de cochon au four enjolivé d’un ketchup de carotte ; maquereau du Grau-du-Roi allumé au chalumeau et mis en orbite entre les nappes sensass d’une crème d’arêtes au vinaigre de riz et d’une purée de chou ; avant une poire rôtie bien joufflue, coussin de crème fouettée, pop-corn et caramel au zaatar zadorable. // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Une carte bien cintrée de 150 jajas sans sulfites, avec de jolies pioches comme le rouge La Canuse de Thibaud Capellaro (45 € la bouteille) ou le chenin Frénêsie du domaine Helicon (60 €). Au verre, un pinot noir alsacien par Geschickt (7 €) et une playlist d’une dizaine de Chartreuse (6,50 à 18,50 €).
LES PRIX : menus 24 € (midi) et 34 € (soir).
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