Arrêt buffet à Plouharnel où Julie Rousselet a réveillé une gare qui faisait la sieste, à peine secouée en été par le train Auray-Quiberon. Elle l’a pimpée de frais, meubles de récup’, rayonnages de confiotes et de bières, jardin bohème, lampions, transats, fleurs à foison (fraîches, sèches, murales), mini potager… poussant l’animation à coups de marché de producteur·rices, séances de yoga, concerts, ateliers de peinture… Bref, un lieu de vie et de tortore artisanale où l’on sent la foi d’autodidactes inspiré·es. Comme ce midi-là : pile de courgettes verte et jaune étagées avec de frétillantes rillettes au maquereau fumé et du fromage frais à l’estragon du jardin ; salade de colosse combinant tomates fraîches et confites, pickles de fenouil, pastèque, courgettes rôties et toute une burrata poudrée de dukkah sur un (trop) vaste océan de quinoa – préférée au bun boulanger qui enserrait thon, crème d’avocat, pousses d’épinard et mayo au pesto ; avant de se fruiter le bec avec un crumble aux nectarines vivifié à la verveine. · Scotty Lard

POUR LA SOIF ? Des kawas aux grains morbihannais déclinés en espresso, filtre ou flat white (2 à 4,50 €) augmentés des nouveaux essentiels du no-coffee game : ube latte vanillé (6 €), matcha coco-purée de mangue (idem) ou kombucha local Little Joy (4,50 €)… Pour les goulophiles : poiré Les Hautes Tiges (5 € le verre), colombar Crevette Mayo du vignoble du RAB (12 € la bouteille)…

LES PRIX : entrées 6 €, plats 16 €, desserts 4-6 €.