Feu (de joie) ! Le dernier hot spot de Bidart est un hôtel-resto labourdin des années 30 tutoyant l’océan, lifté dans le sens du cool (mobilier chiné, cuisine en exhib’, rack à surfs) par un binôme à la colle, Raphaëlle Abbadie (ex-juriste) et Jules Dupouy-Duhesme – ancien proprio de Barbakoa à Biarritz. L’autre midi, le chef soufflait sur les braises avec un flamboyant pavé de bar de ligne en direct de la criée luzienne, saisi au cordeau sur l’impressionnant barbeuc à manivelles, puis couché sur un lit de fèves et petits pois émoustillé par un terrible jus de chutes de jambon, avec cerfeuil, olives Zabal’Oil et amandes. Et pour accompagner tout ça ? De simplissimes PDT nouvelles cuites au sel, acoquinées à une compotée d’oignons confits au vinaigre de cidre, avant une redoutable mousse au chocolat Liberia 74 % de Mr Txocola, piquetée d’éclats de meringue, qui nous fit atteindre le point de combustion spontanée. À la carte également : sardines grillées à bécoter sur le pouce ; assiette de jambon de cochon Mangalitza ; asperges, crème et mojama ; poissons et viandes au kilo selon l’arrivage… // Gérard Roubeix
POUR LA SOIF ? Des jus naturalistes pour la plupart : languedoc blanc du Mas d’Espanet (7 € le canon), blanc alsacien du Domaine Albert Mann (30 € la quille), chinon rouge de Bernard Baudry (29 €)…
LES PRIX : tapas 5-12 €, carte 27-50 €.