Le paradis de la gloutonnerie, c’est à Paradou que ça se vit ! Alangui en bord de route, cette institution provençale attire les bienheureux en quête d’une cuisine provençalo-franchouillarde pas ringarde. Aux commandes de cet ancien relais de poste depuis plus de dix ans, Vincent Quenin régale toutes les tablées, avec un gargantuesque menu unique qui change tous les jours. Ce vendredi-là, jour d’aïoli : maousse salade pour deux servie à même le saladier et mêlant premières tomates, salade verte, cébettes, olives noires et quelques anchois bien salés mouillés d’un peu d’huile d’olive ; avant ledit aïoli, soit près de 300 grammes de cabillaud (pour deux) à parfaite cuisson, servis avec deux grosses pommes de terre, carottes, chou-fleur juste blanchi, et surtout, une plâtrée d’escargots… Avant un dantesque plateau de fromages (pélardon mariné à l’huile d’olive et romarin, tomme de brebis corse, comté affiné, chèvres fermiers…), et un giga-baba à noyer soi-même et à discrétion d’un rhum épicé. Service aux petits oignons. // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Passable côtes-du-rhône Château Mont Redon de la famille Abeille Fabre (rouge ou blanc) à volonté dans la formule, mais aussi une sélection pointue de grands vins sudistes à prix un peu délirants : étincelant Clos des Cistes du Domaine Peyre-Rose (180 € la bouteille), Campagnès sur le fruit de Maxime Magnon (90 €), profond Dolia de Dominique Hauvette (100 €)…
LES PRIX : formule entrée, plat, fromage, dessert, café et vin 70 € (midi) et 75 € (soir).
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