Saint-Hilaire-d’Ozilhan, son millier d’âmes, son grand clocher, sa chapelle romane… et son bistrot de village ! Entre Uzès et Avignon, le coquet Flores (carrelage à motifs, poutres blanchies, tables fleuries) est l’étape parfaite avant ou après une session trempette au pont du Gard. Le plan : se visser sur une chaise style Baumann ou, encore mieux, en terrasse à l’ombre d’un grand pin ou sous l’auvent rayé du restaurant, et lézarder en regardant le spectacle des enfants de l’école qui passent en calèche pour se rendre à la cantine… tout en s’envoyant la popote sans chichis de la Perpignanaise Emmanuelle Lachaud (ex-Les Insolents à Uzès et La Courtille à Tavel), qui fait la part belle aux produits locaux bien castés : viande du patelin estampillée Soulier, truite du Mont Lozère, tomme de brebis de Belvézet… Pour nous, ce midi-là : tellines de Méditerranée délicatement relevées par un beurre à l’ail des ours ; canaille andouillette de la Maison Braillon, dorée à souhait, flanquée d’une onctueuse purée de PDT avec une sauce au vin rouge bien réduite dans le puits ; avant un modèle de pavlola, sucrée comme il sied, assemblant meringue diaphane, soyeuse crème montée et fraises de Carpentras crues-cuites. // Marcellin Caillou
POUR LA SOIF ? Des vins propres du cru : viognier de Rémi Curtil à Blauzac (4 € le verre), rosé primeur d’Éric Pfifferling à Tavel (20 € la bouteille), grenache Coqueyron Haut des susnommés Frères Soulier (36 €)… Sinon, une bière nîmoise de La Barbaude (5 € les 33 cl) et un cola ou une limo bio de la Maison Meneau (4 €).
LES PRIX : carte 31-38 € (midi) et 33-45 € (soir).
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