Du neuf dans le 9 : Belle Maison, l’astre maritime de la galaxie pantruchoise (Le Pantruche, Coucou Café, Caillebotte, Café Mirette), ravale sa façade et devient Le Savarin – mot-valise entre savoureux et rue de Navarin ? référence au fromage, au dessert, au gastronome ? On garde la même mise (carrelage marin au mur, tables nappées de blanc, suspensions globes, grandes tablées à l’étage) et la même équipe de vainqueurs, à savoir Franck Baranger, Édouard Bobin et Nicolas Chatelain. Qui, l’autre midi, nous ont joué une partition mélancoolique de « cuisine familiale », qui bistrote longtemps dans la tête : exotiques (pour l’endroit) cannellonis de crabe enroulés dans du radis daikon, trempant dans un adorable tom kha kaï (sauce thaïlandaise au lait de coco) ; impeccable tartare de bœuf au couteau (épais morceaux), déjà préparé, et inévitablement servi avec des frites de haut niveau ; pour conclure par un flan pâtissier à la vanille très crémeux. La prochaine fois, on songera à l’engageante formule déj’ (cette fois-là, en plat du jour : sébaste, gnocchis ricotta et endives rouges grillées sauce bouillabaisse) ou, à la carte, à l’ambitieux vol-au-vent de lotte. • Omar Ciboulette
POUR LA SOIF ? Une minicarte (une quarantaine de références), courte mais précise : assemblage viognier-marsanne-roussanne de la Maison Stephan dans le Rhône (11,90 € le verre), côtes-du-roussillon-villages rouge L’Exception du Domaine Vaquer (51 € la bouteille), pure altesse El-Hem par Gilles Berlioz, en Savoie (105 €).
LES PRIX : Plat du jour 18 €, formule 23 € (midi en semaine), carte 36-56 €.
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