À deux enjambées des arènes et sur la charmante place du même nom, l’hôtel Voltaire, récemment rénové par Éloïse Bosredon, affirme son style cubique fifties. Aux platines du resto du rez-de-chaussée (du rouge, du blanc, un bar carrelé, une maxi terrasse…), le duo italien Giulia Picardo et Francesco Barelli succède à Tamir Nahmias, ensoleillant Arlésien·ne·s d’un jour ou de toujours avec une cuisine mêlant nobles italianités et influences de plus loin. La preuve l’autre soir : des anchois frais vinaigrés relevés par un pesto au basilic et fleurs d’ail ; d’impeccables linguine maison à la chair de crabe ; un suprême de poulet rôti à la peau parfaitement crousti, humecté d’un jus de volaille bien goûtu, roquette sauvage et melon mandoliné ; et un mirifique gâteau de polenta aux cerises confites. À laisser de côté, les tentatives sortant du répertoire italien, notamment les kimchijeon, ces pancakes coréens fourrés au kimchi et à la betterave, trop gras et trop cuits. // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Des jajas naturels castés par Caroline Loiseleux : fraîcheur de rouge ardéchois Fruit Jazz de Sylvain Bock (5,50 € le verre), macération géorgienne cuvée Tibaani du Domaine Doremi (41 € la bouteille) ou Aigine, blanc provençal du Domaine de l’Or Vert (31 €)…
LES PRIX : formule 21-28 € (midi), carte 26-34 €.
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