Sacré trip pour Ernestine ! Après deux ans à Kyoto (Motoï) et Melbourne (French Saloon), la sommelière Célia Picoulet (ex-Ducasse) et le chef Robin Cannard (ex-Ducasse aussi) s’associent au frérot boucher-charcutier Adrien Picoulet pour un concept « produits d’ici, techniques d’ailleurs ». Dans ce joli bistrot tout bois (sol, table, bar), aux miroir d’antan, fer forgé et ampoules nues, on a rendez-vous avec les producteurs locaux – agneaux et poulets de la ferme Bouscarel, porcs de la famille Dale, légumes de Mathieu Poirié, etc. Ce midi-là, en terrasse, outre le fameux pâté en croûte avec kimchi maison, c’était plutôt poisson : tartelette de fondante truite du Blagour fumée et ses œufs pimpants, onctueux tarama, pastèque en pickles, basilic et huile d’aneth ; otoro mi-cuit au goût de paradis d’un thon rouge de ligne de 120 kg découpé à la nippone, cajolé par un doux fenouil compoté, courgette en arabesque juste cuite et pesto courgette-basilic ; puis jubilatoire crémeux de fève tonka, cœur praliné et croquant aux noisettes. // Tsampa
POUR LA SOIF ? Cap sur le Naturistan, avec Célia à la barre et son nez vagabond : rouge quercynois Le Petit de Kévin Barbet (4,50 € le verre), vif et floral blanc Müller Thurgau des Allemands Daniel et Jonas Brand (35 € la bouteille), velours de l’élégant Domaine Mosse (39 €).
LES PRIX : carte 36-40 €.
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !