Arcades camel, pierres grattées, sol en béton ciré, tables en châtaignier, chaises bleu layette et arbre mort au milieu de tout ça… Si le décor est singulier, les surprises de haute volée dégainées dans sa cuisine ouverte par Louis Festa, un parigot de 24 piges, ancien de Ferrandi passé par Sola et Qui Plume la Lune, le sont aussi. L’autre-midi, régalante triplette de lentilles noires beluga en mousse, en risotto et croustillantes ; impeccable faux-filet du boucher du village, cuit impec’ au barbeuc, escorté d’asperges vertes grillées, coulis de cresson et japonisé à l’umeboshi, en gel et en cristaux ; avant, en conclusion raffinée, un coquin crumble de noisettes rehaussé d’une glace noisette, mousse café, pollen et gel au vinaigre de miel. // Auguste Marie
POUR LA SOIF ? De beaux canons, certains sans chimie, dégoulotés par Cerise Gicquel, la compagne du boss : monbazillac 2018 du Domaine Moulin-Pouzy (10 € le verre), bergerac blanc L’Extase du Domaine de l’Ancienne Cure (58 € la quille), merlot noir périgordin du Domaine du Bout de Monde (61 €)…
LES PRIX : menus 37 € (midi), 60 et 75 € (soir), supplément fromages du Périgord 15 €.
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