De l’ancienne Coccinelle, il ne reste que la ravissante devanture en culs-de-bouteille multicolore, désormais surmontée du blason des heureux repreneurs Marie Hamon (ancienne professeure des écoles) et François Ash (passé par le 52 à Paris). Dans cette winstub rafraîchie juste ce qu’il faut (poutres apparentes, boiseries rustiques, comptoir vert carrelé, tables en bois clair), le chef régale d’une cuisine fraîche et saisonnière aux twists alsaciens et bretons, berceaux respectifs du chef et de la patronne. Pour nous, l’autre soir : tout léger carpaccio de chou-rave et navet avec un trait d’huile d’olive, du raifort râpé et de la livèche parfumée ; turbot de Roscoff en pavé parfaitement nacré, accompagné d’une poêlée verte d’asperges, de fèves et céleri-branche, le tout fortifié par une hollandaise citronnée et, juste parce qu’on nous l’a proposé, débarqué avec un bol de frites maison et une salade verte ; avant une pomme caramel sur un épais palet breton sablé nappé de lait ribot onctueux. Pas plus de chichis dans le menu du midi, qui annonce par exemple des poireaux vinaigrette mimosa aux noisettes, une poire de veau, spaetzle et carottes, et une mousse choco. // Angela Dolu
POUR LA SOIF ? Une trentaine de jajas alsaciens natürlich, mais pas que : pinot blanc alsacien d’Albert Maurer (5,40 € le verre), chenin Amandiers de La folle Berthe (38 € la bouteille), gewurztraminer oxydatif Barbe Jaune d’Olivier Carl (49 €), malbec Les Acacias du Mas de Périé (69 €)… Et pour le digeo, une mirabelle ou une quetsche de Christian Binner (6,30 € les 3 cl).
LES PRIX : formules et menu 19-22 € (midi), carte 40-51 € (soir).
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