Enseigne tellurique pour cette maison menée par le nippon Ryuya Ono (ex-Bruno Verjus et Maison Sota) et, désormais, Sasha Legal qui remplace Lucie Paulhan au service, précis. Et cadre plutôt sage comme une image, avec carrelage fleurdelysé, miroirs en bandeaux, lambris, banquette vert olive et appliques art déco. À défaut d’être éruptives, les assiettes du chef, qui aime taquiner les produits nobles et les cuissons originales (homard breton sauce amande, pigeon cuit au foin…) font montre d’une énergie précise et contenue. À la carte, ce midi-là : un accouplement cul-turel et culinaire Mexique-Italie, dans un mole de canette au cacao, enrobée dans une diaphane pâte à raviole, et enlacée par une sauce parmesan mordante, longue en bouche. Puis un lotte hyper nacrée, frite dans une pâte arachnéenne façon tempura, caviar d’aubergine, maïs frais et haricots verts, sanctifiés par une sauce pil-pil. Dessert du même tonneau, tout en harmonie, jouant sur le suave et l’acide, sablé breton, crème crue, compotée de myrtilles et sorbet citron-basilic. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Registre bio et nature à l’honneur… Au verre, sémillon provençal des Terres Promises (8 € le verre), saumur-champigny du Domaine Les Justices (15 €), chenin angevin Empreinte de Benoît Courault (56 € la bouteille) et patrimonio rouge du Domaine Santamaria en Corse (42 €)…
PRIX : formule et menus 29-33 € (midi en semaine), 70-110 € (soir).
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