Que la photo de Tom Selleck accrochée derrière le long comptoir en zinc ne trompe pas : on peut fréquenter le Magnum avec ou sans chemisette à fleurs ! Dans sa belle tanière aux murs de briques, le taulier Pascal Penchenat bichonne et accorde son trésor de 1 000 ref’ nature à la popote bistrot haut de gamme du routier d’étoilés Anthony Sennheimer (ex-Pic, Ducasse à Monaco et Lion d’Or à Genève). À notre dîner : duo d’asperges vertes croquantes et vinaigrette au yuzu à méli-méloter de pétales carmin de cecina de Valence ; top langoustines rôties posées sur un océan de couleurs de courgettes slicées, échalotes poêlées, oignons nouveaux, radis et bisque crémeuse détendue à la crème fermière et piment d’Espelette à en lécher l’assiette ; bijou de baba avec sa crème fouettée aux zestes d’agrumes confits et éclats de crumble pistache. Beaux plats de chasse en saison (ravioles de lièvre, filet mignon de sanglier). // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Les étagères de flacons grimpent jusqu’au plafond, avec de beaux classiques (Allemand, Barral, Moreno…) et de jolies découvertes, comme le languedocien blanc Coume de Maliès du Domaine Balansa (6 € le verre), le chardonnay jurassien La Marcette du Domaine de La Borde (41 € la bouteille) ou le rouge de Loire Radicalement des Vignes du Fresche. (15 € la bouteille)…
LES PRIX : menu 19-22 € (midi), carte 55-65 €.
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