Exit le brouhaha étudiant, Saint-Sernin et son église qui illumine le soir, Guillaume Momboisse (ex-Dan B. à Ventabren et Le Chalet de la Forêt à Uccle) remigre son Sept dans le huppé quartier Ozenne. Et y monte un décor mi-chic, mi-street pour un gastro tout en crème, toiles taguées aux murs et service en sneakers. S’il ne fallait retenir du menu découverte ultra-travaillé et iodé que quelques assiettes : tartelette hébergeant un tartare de thon rouge, mayo au kimchi et oxalis ; tentacule de poulpe au BBQ, laqué à l’ail noir et crémeux d’artichaut en sus ; umamiesques sardines et anchoîs en tempura, crème de blanc de poireau, émulsion des verts et garum, jouxtant une tombée de poireau-vinaigrette frit, plus anchois, mayo au poireau (encore) et garum (encore et encore) ; profonde barbue escortée de praliné aux morilles et noix de pécan, de champignons de Paris, de poudre de cèpes et d’un cappuccino de jus de champis ; avant l’évanescent entremet chocolat blanc, ananas rôti, estragon et biscuit. Le soir, la liste s’allonge encore, conservant l’iode et le végétal comme colonne vertébrale. // Daisy Poppy

POUR LA SOIF ? À l’image de la table, une sélection vinicole plutôt haut-de-gamme et naturel castée par Stéphane Leick : pinot noir du Château d’Arlay (16 € le verre), blanc cuvée Nicot du Mas des Agrunelles (idem), poulsard Point Barre de Tony Bornard (90 € la quille), mais aussi, pourquoi pas, un Château Rayas (550 €).

LES PRIX : menus 85 € (midi) et 158 €(soir).