Rodolphe Lafarge, que les Toulousains bien en bouche connaissent sous son nom de blogueur, Rod’n’roll, a troqué le clavier pour le piano. Écumant les restos, il a fini par prendre racine dans celui de Paul Fourcade et Olivier Sy (ex-Loge 24 au marché des Carmes), rebaptisé L’Arpète, bien looké, avec son zinc, ses banquettes et ses murs façon moucharabieh. Épaulé aux fourneaux par Valentine Le Noan (ex-Bistrot du Potager à Lyon), il balance une bistrote décomplexée : ce midi-là, en formule, impeccable hareng pommes à l’huile ; fondante joue de porc et riz blanc pilaf ; et indépassable crème caramel. En plus sexy, de pantagruéliques rognons de veau sauce moutarde, épaulés par une inépuisable casserole de macaronis au fromage ; un cheese naan keftas, tzatziki, oignons, sumac, aneth et pignons ; un « corn lotte », spicy mayo et coleslaw sans mayo ; un cœur de ris de veau, petits pois, fèves, premières girolles, mousserons, jus de veau et fleur de ciboulette ; et un banoffee sablé choco, compote de banane au citron vert, noix de pécan caramélisées et siphon de caramel lacté ! // Auguste Marie
POUR LA SOIF ? Des canons à tendance naturiste : Landolfi rouge du Domaine Le Novi dans le Luberon (5,40 € le verre), blanc provençal À bouche que veux-tu de Jean-Christophe Comor (32 € la bouteille), grec rouge Xi-Ro du Domaine Ligas (38 €)…
LES PRIX : Formule 17-20 € (midi), carte 32-49 € (soir).
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