Tables en Formica, comptoir en palettes, vaisselier rempli de légumes fermentés… Ce bistrot de bric et de broc un peu hippie, très aveyronnais, voire un poil levantin est un joyeux bordel. Le coupable ? Philippe Abirached, planqué derrière des lunettes cerclées et une moustache repiquée, qui envoyait ce soir-là avec sa team des assiettes charmeuses et gouailleuses à l’image du lieu : dinguerie de chiffonnade de jambon blanc de porc gascon câlinée juste ce qu’il faut d’éclats de noix fraiche, nid de lentilles germées et condiment noisette uber gourmand ; gâteau d’effiloché d’agneau d’Aveyron croustillant posé sur un ventre frais de pois gourmands, asperges et pleurotes, petit jus crémé de cèpes ; avant le dessert joyeusement paysan d’une ganache de marron dodue langée sur son biscuit croquant au cacao et sous une giboulée de cacahuètes. Jolis plats tripiers régulièrement à l’affiche avec notamment les emblématiques testicules d’agneau panées à la crème de cèpes. Et avant de partir embarquez l’une des top conserves de Philippe qui jonchent les étagères : pâté de porc noir gascon, haricots fermentés, confiture de pétales de rose… // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Des flacons nature qui débordent des étagères un peu partout : Le Quai à Raisins rouge pétant d’Imogen Berry et Robin Althoff (38 € la boutanche), blanc Prima Vera de Pauline Broqua (30 €), et Rouze du Château Beauregard (6 € le verre).
LES PRIX : carte 38-55 €, menu 35 € (samedi midi).
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !