Esprit de Shinjuku, es-tu là ? Sur les cendres d’une vénérable cantine viet’ du Châtelain, Benjamin Homsy et Luca Termine (Tatar) ont tapé un long bar à yakitoris revu et corrigé au bon goût de l’époque – bois laqué, inox clinquant et J-pop en BO. Perché·es sur des chaises face aux grils Konro crachant un parfum de jus de viande et poisson (sapes au vestiaire obligatoire), on regarde défiler les brochettes qui embrochent un coin : shiitakes et pleurotes du panicaut au yuzu chapelurés de panko ; seiche à la sauce umeboshi (prune salée japonaise) et aux œufs de truite ; maxi-crevettes laquées ; betteraves confites… à entregrailler de riz (qui gagnerait à être servi blanc, plutôt que saucé) et de tsukemono – les fameux pickles nippons. Même le dessert s’enflamme : une boulette de riz grillée avec mousse au chocolat et tofu ou mangue fraîche augmentée de mirin et nori. // Toni Negroni
POUR LA SOIF ? Quelques jajas typés nature : viognier par le Cros des Calades (6,50 € le verre), gamay en côte-roannaise du Domaine des Pothiers (45 € la bouteille), macération de gewurtz’ Au-Dessus des Nuages par la famille Hebinger (74 €). Sinon, sakés propres fournis par Cave Coop (de 9 à 9,50 € le verre), et bières et softs sans trop d’imagination.
LES PRIX : yakitoris 5-12 €, sides 4 € (riz, soupe, pickles), dessert 10 €.
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